Contrairement au gibier les champignons, fleurs, châtaigne, truffes ou mûres appartiennent au propriétaire du terrain sur lequel ils poussent. Son autorisation est donc nécessaire.
> En forêt publique, jusqu’à 5 KG
Le ramassage des champignons ou la cueillette des fleurs en forêt publique sont soumis à autorisation de la commune, du département ou de l’Office national des forêts (ONF). Cette autorisation est toutefois présumée (sauf pour les truffes) lorsque le volume prélevé n’excède pas 5 kg (article R 163-5 du Code forestier), soit 5 litres. Attention : certaines cueillettes sont totalement interdites, pour les plantes rares et espèces protégées notamment.
> En forêt privée un permis de récolte
Droit de propriété oblige, il est interdit de pénétrer dans un forêt privée sans l’accord du propriétaire et encore moins d’y cueillir cèpes, girolles, muguet, ou myrtilles. L’absence de clôture ou de panneau « Forêt privée, défense d’entrer » ou « Cueillette de champignons interdites » n’y change rien. Certains propriétaires ont mis en place un « permis de récolte » nominatif, pour une période et une quantité déterminée, moyennant une cotisation.
> Contravention pour les cueillettes sans autorisation
Prélever sans autorisation « un volume inférieur à 10 litres de champignons fruits et semences […] est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4ème classe », soit 750 € (article R 163-5 du Code forestier). Au delà de ce volume – et quelles que soit a quantité pour les truffes -, la sanction peut aller jusqu’à 45 000 € d’amende et trois d’emprisonnement (art L 163-11 du Code forestier).
> A qui appartient la forêt ?
La forêt publique ne représente qu’un quart des surfaces forestières. Des panneaux indiquent « Domaine forestier de… », « Forêt domaniale de… ». Les propriétaires forestiers, eux, peuvent signaler leur domaine par des panneaux tels que « Propriété privée », « Forêt privée ». Pour plus d’informations, consultez le site de l’ONF (www.onf.fr) et le portail des forestiers privés (www.foretpriveefrancaise.fr).
